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La voie de la Sagesse
28 avril 2008

Je suis responsable

Je suis responsable de mon bonheur. Si je suis énervé ou triste, ce n'est pas de la "faute" de l'autre mais de la mienne. L'autre a certainement déclenché ma colère, mais il ne fait que révéler un déséquilibre de ma part. Je suis en colère contre moi-même mais ne voulant pas m'autoflageler, je la reporte sur ce #@!! qui m'a montré mon défaut. En y pensant, je devrais peut-être le remercier...

Ce qui me fait penser à la responsabilité de son bonheur ou malheur, c'est le français grognon qui cherche le coupable de son triste sort. Il se dit que c'est à un autre de faire la puie et le beau temps, c'est de la faute du président si son pouvoir d'achat est si bas. Il est à la recherche d'un père qui récompense et qui puni et qu'il peut détester parfois. Grogner contre le chef est un signe de soumission, et un peu de lâcheté (je pense "beaucoup" en disant "un peu" pour faire passer la pilule!). Il abandonne sa vie aux mains d'un autre, il laisse quelqu'un d'autre penser à sa place. Et sans en avoir conscience, il sent qu'il est fautif, et ça, ça rend grognon. En plus, il a laissé sa destiné à quelqu'un qu'il croit puissant mais qui ne l'est pas tant que ça. Un chef n'est qu'un porte parole, au mieux un guide mais pas un père.

Pourtant, prendre son destin en main n'est pas qu'une source d'angoisse. On y prend goût. Après avoir passer la barrière du manque de confiance en soi qui nous fait croire que nous sommes noyés dans la masse et que nos actes sont sans conséquence. Mais je pense profondément que la chaîne de cause à effet fonctionne même si elle ne nous est pas perceptible.

C'est un peu pour cela que je pose mes idées sur un blog. La parole est un acte semblable à une pierre jetée dans l'eau: en plus de faire "plouf!", elle créé des ondes à la surface de l'eau. Sans vouloir manipuler, cette parole a un impact sur la conscience des autres (surtout, si j'ai écrit des mots comme "il faut" ou à l'impératif, n'hésitez (aïe!) pas à me donner une claque!).

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